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PDCI-RDA/ Jean-Louis Billon explique pourquoi il a porté plainte contre le surnommé “Macron 1er”: «Je pense qu’il y a des personnes derrière lui»

Eco et politique

PDCI-RDA/ Jean-Louis Billon explique pourquoi il a porté plainte contre le surnommé “Macron 1er”: «Je pense qu’il y a des personnes derrière lui»

Jean-Louis Billon a accordé un entretien au média Afrique 2050. Il a exprimé sa colère face aux attaques personnelles dont il est victime, touchant désormais sa famille. Il critique également le silence de son parti, le PDCI-RDA, face à ces diffamations.

Jean-Louis Billon, cadre du PDCI-RDA, est au cœur d’une tension interne au sein du parti. Il accuse un militant du parti, Ludovic Axel Nguetta, surnommé “Macron 1er”, de diffamation à travers une série de vidéos attaquant son honneur et sa famille. Face à l’inaction de son entourage politique, il a décidé d’engager une procédure judiciaire.

« Ce n’est pas une seule vidéo, mais plusieurs. J’ai même demandé à plusieurs jeunes ainsi qu’à son entourage de l’interpeller, mais sans succès », déclare-t-il avec amertume. Plus encore, il déplore l’absence de soutien de son parti, laissant entendre que ces attaques pourraient servir des intérêts internes.

Jean-Louis Billon a évoqué l’actualité brulante en Côte d’Ivoire, à savoir l’affaire des terrains. « Si aujourd’hui on vole les terrains des gens, c’est parce qu’on continue à demander pardon, à fermer les yeux sur l’injustice et à entretenir le déni de justice et la corruption », martèle-t-il. Pour lui, ce laxisme judiciaire est l’un des grands maux du pays.

L’affaire Macron 1er met en lumière les fractures internes du PDCI-RDA, à l’approche du Bureau politique du 5 avril 2025. Billon affirme que son parti est en crise et qu’il n’a pas reçu de véritable soutien face aux attaques dont il est victime. Interrogé sur l’impact de cette affaire sur l’image du PDCI-RDA, voici sa réponse: « Le PDCI-RDA s’affaiblit de lui-même depuis longtemps avec ce genre de discours ».

Jean-Louis Billon semble sceptique quant à une résolution interne de cette crise. S’il ne ferme pas la porte à un éventuel dialogue, il reste ferme sur ses principes. « Il y a eu plusieurs occasions de dialogue. Et à chaque fois, cela a été biaisé », déplore-t-il.

Quant à d’éventuelles excuses de la part de son accusé, il ne les considère pas comme une solution immédiate. « Je pense qu’il y a des personnes derrière lui », ajoute-t-il, suggérant que l’affaire dépasse le simple cadre d’un différend personnel.

Charles Béni

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