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Nifanta Tombla (Présidente de l'UF-RHDP France) : "Notre mission principale est de faire gagner notre candidat au premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2025"

Eco et politique

Nifanta Tambla (Présidente de l’UF-RHDP France) : « Notre mission principale est de faire gagner notre candidat au premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2025 »

Désignée récemment Présidente de l’Union des femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (UF-RHDP) de France, Nifanta Tambla s’est ouverte, pour la première fois, aux médias. Dans un entretien exclusif accordé au Méridien, la nouvelle Présidente de l’UF-RHDP France promet encore plus d’engagement des femmes de la diaspora dans la politique nationale. Nifanta Tombla ne manque pas de rassurer que les femmes du RHDP France sont déterminées à faire réélire le candidat du Parti dès le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain. 

Que représente pour vous l’engagement politique féminin en diaspora aujourd’hui ?

La femme de la diaspora prend toute sa place aussi bien dans son pays d’accueil que son pays d’origine. Les femmes de la diaspora en France ont fait bouger les lignes grâce à l’audace et l’ambition qu’elles ont dû mettre pour réussir à s’imposer au sein de la diaspora. Cette réussite est une résultante de leur implication et leur engagement au quotidien dans le milieu associatif qui font d’elles une base principale et importante en matière de mobilisation dans toutes activités sociopolitiques.

Quelles sont les missions principales des femmes RHDP de France dans le contexte politique actuel ?

Notre mission principale est de faire gagner notre candidat au premier tour de l’élection présidentielle d’octobre 2025. A cet égard, nous devons renforcer notre capacité et faire campagne pour la mobilisation des électeurs, veiller à la bonne visibilité de de notre candidat et lui garantir la victoire.

En quoi la diaspora féminine constitue-t-elle un levier stratégique pour le RHDP ?

Aujourd’hui, il faut noter que le nombre d’électeurs masculins est équivalent à celui des femmes. Par conséquent le RHDP prend au sérieux la participation des femmes à la politique, voit leurs bases se renforcer et leurs mobilisations inhérentes. Vu toutes les capacités dont elles font preuve pour la vulgarisation du parti, tout semble nécessaire que les femmes constituent un levier stratégiques indéniables pour le RHDP.

Comment articulez-vous votre engagement en France avec les réalités politiques en Côte d’ivoire ?

Notre engagement en France avec les réalités politiques du pays est d’expliquer à l’opinion nationale et internationale, que ce qui se passe en Côte d’Ivoire est d’ordre institutionnel. Dans toutes les contrées du monde l’élection présidentielle est encline à toutes velléités à relents controversés. Il revient aux pouvoirs publics de faire respecter les lois de la République. L’Etat de droit doit être respecté par tous.

Les femmes de la diaspora ont-elles une influence réelle dans les orientations du parti au niveau national ?

À ce jour nous ne pouvons pas dire que les femmes de la diaspora ont une influenceréelle dans les orientations du parti au niveau national. Nous pouvons dire que nous sommes complémentaires car chaque électeur en vaut la chandelle. L’électorat de la diaspora est environ de 1,5%. Nous voulons améliorer ce pourcentage d’environ 2%. 

Comment évaluez-vous l’implication des femmes RHDP de France dans le soutien au candidat du RHDP ?

Les femmes sont en rang serré pour porter haut le candidat du parti à la victoire. Pour la manifestation de cette victoire, une campagne a été menée sur le terrain afin de regrouper les femmes en comités de base et de section. Un travail de fourmis a été réalisé pour l’inscription sur la liste électorale de toutes les militantes et sympathisantes. Nous sommes fières du travail abattu et confiantes de notre victoire.

Quelles actions concrètes menez-vous sur le terrain en France pour soutenir le candidat du RHDP ?

Avant notre élection à la tête de l’Union des femmes, nous étions déjà sur le terrain pour nous constituer en comités de base. Cette structuration nous a permis de faire enrôler celles ou ceux qui ne figuraient pas sur la liste électorale ou qui avaient changé de lieu de vote. Nous avons fait du porte-à-porte pour enrôler le maximum d’éventuels électeurs et particulièrement les nouveaux votants. La nouvelle structuration de l’Union des femmes met en exergue les stratégies à mettre en place pour une meilleure efficacité de nos actions sur le terrain.

Comment mobiliser davantage les femmes ivoiriennes de la diaspora autour des enjeux politiques nationaux ?

La mobilisation prend sa source dans l’intéressement à la chose politique. La communication en vue de l’intéressement de la femme à la politique passe inéluctablement par la communication et l’information comprenant les messages sur l’importance du vote des femmes et leur droit de voter, en tant que membres à part entière de la société et au même titre que les hommes. Par ailleurs, les perspectives d’autonomie politique des femmes sont dépendantes de leur présence au sein des partis politiques. Notre parti encourage les femmes à renforcer leur participation et l’accession à des postes de responsabilité. 

Quels sont les freins que rencontrent les femmes en politique, notamment en tant qu’actrices de la diaspora ?

Les préjugés sexistes existent partout dans le monde et se reflètent dans la vie sociale, politique et économique. Dans de nombreux pays, on continue malheureusement de tout faire pour empêcher les femmes d’entrer en compétition directe avec les hommes, d’apparaître en public ou de participer à des échanges publics. On leur assigne plutôt des rôles qui les éloignent des processus décisionnels. De tels préjugés ne font que nourrir et perpétuer le statut sociopolitique inférieur des femmes.

La jeunesse féminine de la diaspora montre-t-elle un intérêt pour la politique ? Comment l’encadrez-vous ?

D’abord, il faut dire que les jeunes filles considèrent que leur participation dans la politique n’est pas assez prise en compte en raison de discriminations basées sur leur genre et sur leur âge. Elles se sentent exclues des décisions des espaces politiques. Leurs voix doivent être impérativement entendues dans la prise de décisions qui influencent leur vie. L’éducation et la pauvreté. Elles veulent être entendues sur ces enjeux afin d’influencer les politiques publiques. Pour l’encadrement de ces jeunes filles, nous avons mis en place dans notre Union une cellule stratégique de veille et d’écoute qui est implantée au cœur des associations estudiantines et scolaires de la diaspora. Nous connaissons pertinemment leurs problèmes et faisons en sorte de trouver des solutions idoines avec le concours de notre représentation diplomatique en France. Cependant nous les exhortons à participer à nos évènements politiques afin qu’elles se prononcent sur les sujets. La culture politique s’acquière ainsi.

Quel partenariat ou collaboration entretenez-vous avec les femmes RHDP en Côte d’Ivoire ?

Nous entretenons de bonnes collaborations avec les femmes RHDP. Pour preuve, je viens de participer à la rentrée politique des femmes du parti à Yamoussoukro. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’UF-RHDP nationale. 

Propos recueillis par Idriss Dagnogo pour Lemeridien

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