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Les secrets de la politique libérale et interventioniste du Président Ouattara qui boosté l'économie ivoirienne et accéléré le progrès de la Côte d’Ivoire

Eco et politique

Les secrets de la politique libérale et interventioniste du Président Ouattara qui boosté l’économie ivoirienne et accéléré le progrès de la Côte d’Ivoire

On peut affirmer aujourd’hui, sans aucune hésitation, que la Côte d’Ivoire s’affiche comme une puissance économique sous-régionale. Croissance soutenue depuis 2012 et même si la crise sanitaire de la COVID-19 a quelque peu donné un coup d’arrêt à cet élan, ramenant la croissance à environ 2%, il ne fallut pas plus d’un an pour que la croissance du pays rebondisse à 7%, en 2021, avant de s’établir à 6,7%, en 2022.

Contribuant à 40% du Produit intérieur brut (PIB) de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA), la Côte d’Ivoire possède la base industrielle la plus importante de l’entité sous-régionale. Depuis le 1er trimestre de l’année 2024, la Côte d’Ivoire a encore enregistré d’autres performances exceptionnelles. 

En effet, depuis le mois de mai, elle est devenue le 3ème pays d’Afrique Subsaharienne le mieux noté par les agences de notation internationale. En outre, avec un taux d’investissement qui est passé de près de 9%, en 2012, à plus de 25%, en 2023, elle est la 9ème économie du continent, la 3ème de l’Afrique francophone et la 2ème d’Afrique occidentale après le Nigeria. 

Voici ramassés pêle-mêle quelques exploits, et non des moindres, que la Côte d’Ivoire a réalisés sous la gouvernance du Président Alassane Ouattara, depuis 2011. Maintenant, il importe de comprendre les facteurs explicatifs de ce succès fulgurant. Loin d’attribuer cet exploit à un seul fait, il faut plutôt parler d’une combinaison d’éléments, qui ont pour dénominateur commun, le modèle socio-économique pour lequel le Président Alassane Ouattara a opté.

Si l’on part d’une définition simplifiée du mot, on dirait que c’est un  plan élaboré en vue d’atteindre des objectifs de croissance et de développement. En termes pratiques, il s’agit de la manière dont une structure s’organise pour créer et accumuler de la richesse. 

Accélérer le retour à la normalité

Pour ce qui est de celui que le Président Alassane Ouattara a continué d’appliquer pour accélérer le progrès de la Côte d’Ivoire, il est fondé sur la combinaison d’une politique à la fois libérale, ouverte, et interventioniste. 

Au sortir de la tristement célèbre crise post-électorale qui a fait plus de 3.000 victimes et laissé le pays exangue, en 2010, dans un effort de reconstruction post-crise, il apparut, d’abord, nécessaire d’investir dans la réhabilitation des bâtiments administratifs et les équipements, afin que l’administration puisse être redéployée sur l’ensemble du territoire national. 

Ensuite, il fallut restaurer les services sociaux de base par la remise en état des infrastructures socio-sanitaires. C’est là que le programme présidentiel d’urgence (PPU) s’est révélé d’une efficacité redoutable, en répondant aux besoins et attentes immédiats des populations, « …afin d’accélérer le retour à la normalité… ». C’est suite à cette phase essentielle de relèvement que le rouleau compresseur de la production fut lancé. 

D’une part, au niveau du secteur primaire principalement tiré par l’agriculture, soit 20% du PIB, le pays s’est lancé dans un cycle vertueux de diversification des denrées agricoles de rente, soutenu par des infrastructures de qualité, en vue notamment de se prémunir des chocs externes liés aux exportations des produits primaires.

D’autre part, le secteur secondaire, essentiellement axé sur l’industrie extractive, l’industrie agro-alimentaire, l’énergie, l’agro-alimentaire et le BTP, soit 29% du PIB, s’est peu à peu renforcé avec la transformation de certains produits locaux en produits semi-finis, avant exportation. Enfin, le secteur tertiaire, vigoureusement soutenu par l’État, 51% du PIB, est dominé par les télécommunications, les transports, le commerce et les activités financières. 

Alassane Ouattara a fondé son modèle socioéconomique sur la consommation privée et l’investissement public

Comme on le voit, l’agriculture demeure, certes, le centre névralgique de l’économie, mais l’ère de la transformation structurelle dans laquelle la Côte d’Ivoire est entrée fait que les deux (2) autres secteurs ont pris un peu plus d’ampleur, de par leur apport respectif à l’économie. La conséquence directe de cette stratégie volontariste est l’évolution constante du taux de croissance économique, d’environ 7% par an, depuis 2012. 

Par exemple, pour la période 2024-2027, on prévoit une croissance de 7%. Sur le front social, tout en améliorant les systèmes éducatif et sanitaire, l’État a mis en place un vaste programme de redistribution des dividendes de la croissance, par le biais de mesures ponctuelles comme l’aide directe à certaines couches défavorisées de la population et la formation et l’emploi des jeunes, dans le cadre des PS-GOUV et PJ-GOUV, et d’initiatives durables, à l’exemple de la revalorisation du Smig et des salaires des fonctionnaires du public. 

Le résultat de cette politique est le « net recul du taux de pauvreté, passant de 46,3%, en 2015, â 39,4, en 2020 ». Ainsi, en favorisant l’articulation des trois (3) secteurs économiques, Alassane Ouattara a fondé son modèle socioéconomique sur la consommation privée et l’investissement public. 

Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire, mais la Côte d’Ivoire est, à n’en point douter, résolument engagée sur la voie de la modernité, grâce à la politique libérale et interventioniste du Président Alassane Ouattara, soutenue par son leadership et sa clairvoyance. 

Oussou Kouamé Rémi 

Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké 

Département d’anthropologie et sociologie 

Expert Analyste socio-politique et économique

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