La Présidente du Sénat, Madame Kandia CAMARA, a rencontré, samedi 24 août 2024 à New York, la diaspora ivoirienne établie aux États-Unis d’Amérique. Interrogée par les confrères de la RTI, la présidente Kandia Camara a donné le sens de cette rencontre qui intervient après celle avec la diaspora ivoirienne au Canada.
Madame la Présidente du Sénat, vous venez d’avoir une rencontre avec les Ivoiriens vivant aux États-Unis. Quel message leur avez-vous transmis ?
Le Sénat prévoit d’organiser, du 12 au 14 novembre 2024, le deuxième forum de la diaspora en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur. En prélude à ce grand événement, nous avons décidé de rencontrer les membres de la diaspora. Au mois de juillet dernier, nous étions au Canada, où nous avons rencontré la communauté ivoirienne, à Montréal.
Nous avons maintenant décidé de venir à New York pour rencontrer nos compatriotes vivant aux États-Unis d’Amérique. Nous leur avons transmis l’information sur le forum, et nous leur avons présentés le programme et les objectifs de cet événement. Nous avons surtout tenu à les encourager à participer massivement à ce forum qui leur est destiné, mais qui est aussi le nôtre. Il est important de rappeler que l’une des missions du Sénat est de représenter les Ivoiriens vivant à l’extérieur.
Nous souhaitons donc offrir à nos compatriotes de l’extérieur l’opportunité de rencontrer leurs homologues venus d’autres régions du monde, ainsi que des institutions et des partenaires. Ce forum doit être une occasion pour nos compatriotes de s’impliquer davantage dans le développement de notre pays.
La Côte d’Ivoire accueille chaque jour des investisseurs et des hommes d’affaires venus de tous horizons, et nous voulons vraiment que nos compatriotes, qui possèdent expérience, expertise et compétences, viennent en Côte d’Ivoire pour y occuper leur place, réaliser des projets, nouer des partenariats, se faire connaître, et s’enrichir des expériences des autres. Nous avons besoin de cette diaspora, qui est très dynamique avec plus de 1 500 000 compatriotes vivant à l’extérieur. Nous affirmons que la Côte d’Ivoire ne peut pas se développer sans l’apport de ces hommes et femmes.
Madame la Présidente, lors de cet échange, vos compatriotes vous ont fait part de leurs préoccupations auxquelles vous avez répondues. Que pouvons-nous retenir de ces discussions ?
Je tiens à féliciter tous nos compatriotes qui ont participé à cette séance de travail pour la qualité de leurs interventions. Certains d’entre eux ont formulé des propositions, tandis que d’autres ont exprimé des doléances. Par exemple, ils souhaitent tous prendre part à ce forum, ce qui témoigne de l’intérêt qu’il suscite. Nous apprécions cet engouement. Ils ont posé des questions concernant leur participation au développement du pays ainsi que des questions relatives à la vie de la nation.
Nous avons saisi cette occasion pour leur présenter l’état actuel de la Côte d’Ivoire, leur pays, et nous leur avons demandé de venir prendre leur place dans le train du développement. Nous ne voulons pas que ce train parte sans nos compatriotes de l’extérieur, qui peuvent apporter beaucoup. Nous tenons à ce qu’ils soient informés des mécanismes mis en place pour faciliter leur retour en Côte d’Ivoire, ainsi que des dispositifs existants pour leurs familles et parents.
Nous souhaitons qu’ils sachent qu’il existe des structures, telles que le CEPICI, qui peuvent les aider à créer une entreprise en quelques jours. Nous les encourageons à investir dans l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire ou à participer, par exemple, aux concours de la fonction publique qui permettent de recruter des expertises qui font parfois défaut dans notre pays. Ils partagent avec nous l’idée que la Côte d’Ivoire a raison de s’engager dans ce développement à travers la rénovation urbaine. Tout le monde est fier de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, et nous souhaitons que chacun soit fier de la Côte d’Ivoire de demain.
Lemeridien avec RTI