M. Jean Bonin, Vice-président du Front populaire ivoirien (FPI, Opposition) dans un post sur Méta, attire l’attention du ministre de la Communication, M. Amadou Coulibaly, sur le cumul de postes de son directeur de cabinet, M. Jean Martial Adou, qui est également Directeur général intérimaire de la télé nationale, la RTI, et president du Conseil supérieur de la publicité (CSP).
Dans ce post sur Facebook (Méta) consulté par le site d’information en ligne le méridien.ci, le Vice Président du FPI, le juriste Jean Bonin interpelle le ministre ivoirien de la Communication, par ricochet le Premier ministre Robert Beugré Mambé pour un conflit d’intérêt mettant en cause M. Jean Martial Adou qui est à la fois DG par intérim de la RTI (Service public), Dircab du ministre Amadou Coulibaly et président du CSP.
Il indique dans sa publication, qu’en juillet dernier, M. Jean Martial Adou a été nommé sur proposition du ministre de la Communication, DG intérimaire de la RTI suite au départ de M. Fausséni Dembelé, accusé de malversations. Pour lui, il est important de souligner qu’à ce jour, Jean Martial Adou cumule également le poste de directeur de cabinet du ministère de la Communication, soulevant des questions de conflit d’intérêts et de concentration excessive de pouvoir.
« S’agit-il d’une gestion de crise ou d’une manœuvre destinée à servir des intérêts personnels au détriment de la bonne gouvernance ? », s’interroge t-il. Selon lui, cette situation pose également des problèmes d’intégrité et de respect des critères de nomination, notamment dans un contexte où le Président de la République a affirmé son engagement en faveur de la bonne gouvernance des entreprises publiques.
« N’y a-t-il pas des personnes tout aussi compétentes, voire davantage, qui pourraient remplir ces fonctions sans compromettre les valeurs éthiques fondamentales? »
Il se pose également la question sur la sincérité des actions menées par M. Jean Martial Adou. Agit-il dans l’intérêt de la RTI ou dans celui de son ministre ? Ne risque-t-il pas d’influer sur les décisions au profit de ses propres intérêts et de ceux de son entourage, au mépris des pratiques de bonne gouvernance et des aspirations syndicales ?
« En cette période où la conscientisation et la responsabilisation des acteurs de la vie publique sont plus que jamais nécessaires, je me demande où se trouvent l’éthique et la morale lorsque des dirigeants eux-mêmes violent les règles qu’ils sont censés défendre », ajoute t-il.
Pour lui, la bonne gouvernance passe par l’exemplarité et le respect des normes établies, pour inspirer confiance aux citoyens. N’y a-t-il pas des personnes tout aussi compétentes, voire davantage, qui pourraient remplir ces fonctions sans compromettre les valeurs éthiques fondamentales? », renchérit l’opposant politique ivoirien.
Il souhaite donc exhorter les autorités à engager une enquête sur ces nominations et à mettre en œuvre des mesures garantissant la transparence et l’intégrité au sein de la RTI. Je vous remercie d’avance pour l’attention que vous porterez à cette question cruciale pour l’avenir de nos entreprises publiques.
DNG