Lutte contre le terrorisme: L’AILCT outille des étudiants de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan
L’Académie Internationale de Lutte Contre le Terrorisme (AILCT) de Jacqueville a organisé le mercredi 16 avril 2025 une conférence publique à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody à Abidjan, au bénéfice des étudiants à l’effet de les mieux outiller contre la propagande djihadiste.
Pour cette occasion, l’Institut de Recherche Stratégiques de l’AILCT s’est déplacé à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB); plus précisément à l’unité de Formation et de Recherches (UFR) de Criminologie. Devant plus de 400 étudiants issus de l’UFR, rejoints par de nombreux autres issus de filières diverses, trois experts ont délivré des communications relatives aux techniques de désinformation pratiquées par les terroristes, leur mode de financement et la politique contre terroriste de l’Etat ivoirien contre l’expansion de la menace.
En prélude aux échanges, les autorités universitaires, diplomatiques et militaires se sont succédé pour relever la nécessité de porter le message de la lutte contre le terrorisme partout où il peut être audible et compréhensible.
Dans l’amphithéâtre principal de 600 places de cette UFR, le professeur Ballo Zié, Président de l’UFHB a relevé le rôle de l’institution universitaire dans la production du message de contre-propagande terroriste et l’adoption de comportements nouveaux. Avant lui, Mme Francesca Di Mauro, Ambassadeur de l’Union Européenne a réitéré l’engagement de son institution à accompagner toutes les initiatives qui visent à renforcer la sécurité humaine.
Quant au Général de Brigade Kouamé Joseph Allah, Directeur Général de l’AILCT, il a évoqué la nécessité d’un partenariat entre son académie et l’UFR de Criminologie dans la conception et la diffusion de la connaissance contre la menace terroriste.
Les exposés délivrés par M. Ethmane Elyessa, expert international, et deux fonctionnaires de Ministère ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, ont entre autres, permis aux étudiants, aux chercheurs et aux passionnés des questions de sécurité collective de déceler la part de désinformation contenue dans les messages djihadistes, découvrir les moyens auxquels ils ont recours pour financer leur entreprise criminelle et connaitre l’approche globale qui fonde la riposte de l’Etat ivoirien après les épisodes de Grand-Bassam en 2016 et Kafolo quatre ans plus tard.