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L'Ivoirien Alafé Wakili Publie son Quatrième Roman : Un Coup d'État pendant la CAN

Eco et politique

Interrogé par Jeune Afrique, Alafé Wakili: « Oui à un cadre de dialogue politique mais il faut être en mesure, les uns et les autres, de se dire que l’on s’est trompé à un moment »

L’écrivain et journaliste ivoirien Alafé Wakili vient de publier son quatrième roman, un ouvrage captivant qui plonge les lecteurs dans une intrigue politique intense. Dans ce récit, M. Wakili imagine un coup d’État survenant dans un pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), un événement sportif majeur du continent africain.

Le roman, riche en rebondissements et en suspense, explore les tensions et les enjeux politiques entourant l’organisation de la CAN. À travers des personnages bien développés et des situations dramatiques, Wakili dépeint un tableau réaliste des défis auxquels un pays peut être confrontés en accueillant un tel événement.

Selon le Dg de l’intelligent d’Abidjan, aucun pays n’est à l’abri d’un Coup d’État. « Aucun pays ne l’est. Lors de l’élection présidentielle de 2020, cela aurait d’ailleurs pu se produire avec la mise sur pied du Conseil national de transition (CNT) par l’opposition. Je crois que nous avons actuellement des dirigeants qui essaient d’être vigilants. Il faut bien se rappeler que le pays a toujours été l’objet de tentatives de cette nature. Sous Félix HouphouëtBoigny, la Côte d’Ivoire y a échappé jusqu’à ce que Henri Konan Bédié soit renversé en 1999. Après cela, nous avons connu la rébellion et plusieurs entreprises de déstabilisation », a déclaré Alafé Wakili au micro de Jeune Afrique 

Sur la question de savoir si le président Alassane Ouattara devrait faire un geste d’apaisement envers ses opposants politiques, le parton de L’intelligent d’Abidjan répond sans langue de bois.

« Il y a un geste à faire de part et d’autre. Cela ne doit pas marcher que dans un sens. Personnellement, je crois à la création d’un cadre de dialogue politique global dans lequel on pourrait s’interroger, par exemple, sur ce que Laurent Gbagbo a à offrir à son tour. Ne serait-ce qu’une déclaration solennelle pour dire qu’en 2010, oui, Alassane Ouattara a bien gagné l’élection. Il faut être en mesure, les uns et les autres, de se dire que l’on s’est trompé à un moment, que les actes ou les déclarations sont allés loin ou n’auraient pas dû se produire», dit-il. 

Avec ce quatrième roman, Alafé Wakili continue de s’imposer comme une voix importante dans la littérature africaine contemporaine, alliant ses talents de journaliste à ceux de romancier pour offrir des œuvres à la fois divertissantes et pertinentes.

Charles Béni avec JA

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