Gestion intégrée des ressources en eau: La DPARE descend sur le terrain dans le Haut-Bandama
La direction de la Protection et de l’Aménagement des ressources en eau (DPARE) avec à sa tête Dr Kouassi Kouamé Auguste a effectué du 18 au 21 septembre 2024, une mission dans les régions du Hambol et du Poro, dans le cadre du projet « Appui à la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans le Haut-Bandama ».
Pour rappel, ce projet est mis en œuvre par le ministère des Eaux et Forêts dans le bassin du Haut-Bandama en vue de répondre à plusieurs préoccupations dont les pollutions liées aux activités anthropiques, notamment l’orpaillage illégal, les rejets industriels incontrôlés, l’utilisation à grande échelle des intrants agricoles, aggravées par les effets des changements climatiques.
Il vise la mise en œuvre opérationnelle de la GIRE, la mise en place d’une plateforme de collaboration et d’échanges entre les parties prenantes du secteur des ressources en eau dans le Haut-Bandama. Outre les 02 regions précitées, le projet couvre aussi les régions du Tchologo, Bagoué, Béré, Worodougou et du Gbêkè.
C’est donc dans ce cadre que la DPARE, en collaboration avec I’Office international de l’eau (OEau) a organisé deux rencontres d’information et de sensibilisation dans les départements de Niakara et de Korhogo, respectivement les 19 et 20 septembre dernier. Ces rencontres auxquelles a pris part le corps préfectoral, selon le ministère des Eaux et Forêts, visaient à impliquer les parties prenantes dans la mise en œuvre de la GIRE dans le bassin du Haut-Bandama.
La nécessité, le fonctionnement et les avantages de la Gestion intégrée des ressources en eau et le nouveau code de l’eau et le comité local de l’eau et de I’assainissement (CLEA); sont les thématiques sur lesquelles ont porté les séances de sensibilisation et d’information.
Des travaux de groupes ont permis aux participants de faire le diagnostic de la ressource au niveau du sous-bassin versant d’une part et de faire des propositions en vue de l’opérationnalisation du CLEA d’autre part. Des directeurs et chefs de service, acteurs de la société civile, hommes de média, ainsi que des chefs traditionnels et les guides religieux; étaient aussi à ces rencontres.