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Dr Ambroise Moussoh, président de la commission CAN de Bouaké, dévoile les secrets de la forte mobilisation des populations lors des matchs

Eco et politique

Dr Ambroise Moussoh, président de la commission CAN de Bouaké, dévoile les secrets de la forte mobilisation des populations lors des matchs

De passage à Agboville, Dr Ambroise Moussoh, président de la commission CAN de Bouaké, a révélé dans un entretien accordé à Lemeridien.ci, le secret de la forte mobilisation des populations de Bouaké lors des matchs de la Coupe d’Afrique des nations(CAN 2023) de football tenue en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.

Docteur, qu’est-ce qui était à la base de la forte mobilisation des populations de Bouaké lors des compétitions de la CAN?

Le ministre Amadou Koné, qui est un visionnaire, a compris que l’organisation de la CAN au niveau de Bouaké pouvait connaître quelques difficultés dans certains domaines tels que la sensibilisation, la mobilisation, l’animation, l’hospitalité, la restauration, la salubrité, l’attraction de la ville. 

C’est pourquoi, il nous a mis en mission afin de sensibiliser les populations, leur inculquer la motivation de se rendre au stade et leur dire que cette CAN est pour nous l’occasion rêvée de faire en sorte que Bouaké confirme sa place de deuxième ville de la Côte d’Ivoire. Mais surtout que Bouaké montre ses atouts, ses opportunités à tous les visiteurs. 

Nous avons donc rencontré les femmes, les jeunes, les responsables de communautés, les leaders d’associations, la société civile, les entrepreneurs. Ceux qui pouvaient, nous aider à réussir cette CAN en termes de mobilisation, d’animation, d’hospitalité, de sécurité de la ville. À la fin de cette CAN, tous reconnaissent que Bouaké a gagné. 

« Grand merci au ministre des Transports, Amadou Koné »

C’est pourquoi, il faut dire un grand merci au ministre des Transports, Amadou Koné, qui de par son leadership gagnant a permis à ce que tout le monde se retrouve autour d’un idéal : la réussite de la CAN mais surtout pour rendre hommage à Son excellence monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, qui a tenu à ce que cette CAN de football soit la meilleure CAN jamais organisée. 

De sa maestria, il a permis à ce que tous les membres du gouvernement entrent dans cette dynamique de réussite. Nous, en tant que cadre de l’Agnéby-Tiassa vivant à Bouaké, nous avons assuré en toute humilité toutes les charges à nous confiées par le ministre Amadou Koné. Et grâce à Dieu, nous avons pu réussir le pari de la mobilisation en apportant notre modeste contribution à cet élan.

La Côte d’Ivoire décroche sa troisième étoile, quelles leçons peut-on tirer de cette victoire ?

La victoire de la Côte d’Ivoire revêt plusieurs messages forts qui vont au-delà de l’entendement humain. On parle de pays de l’hospitalité, on parle de CAN de l’hospitalité. Nous avons constaté que pendant toute la durée de la compétition, tous les Ivoiriens se sont sentis unis, solidaires et frères. On parlait d’une seule voix : celle de remporter la troisième étoile. 

« Le président Alassane Ouattara vient de démontrer encore qu’il est un homme de paix »

Les chapelles ethniques, politiques, religieuses et sociales, ont été mises de côté au profit de la Côte d’Ivoire pour accueillir toutes personnes venues d’ailleurs. C’est pourquoi, au-delà de nos différences, nous devons demeurer ensemble, solidaires et unis afin d’aller au développement. 

Notre victoire est le signe de la faveur de Dieu car de dernier des repêchés pour les huitièmes de finale, les Éléphants de Côte d’Ivoire remportent le trophée. Il faut donc être fiers de notre pays, fiers du gouvernement et fiers surtout du président Alassane Ouattara.

Dans la même veine, 51 personnalités civiles et militaires ont été libérées il y a quelques jours suite à une grâce présidentielle. Vos impressions Docteur ?

La grâce présidentielle accordée à nos frères et sœurs, est une grande lueur d’espoir dans la consolidation de la paix dans notre pays. Nous sommes passés de peur, de l’humiliation, de la colère à l’espoir, à la victoire, à la réjouissance, au bonheur. Il fallait que le président Alassane Ouattara montre aux yeux de tous et moi, ça ne m’étonne pas qu’il soit un grand homme de valeurs. 

Ce qu’il a fait est vraiment formidable. Il en a fait bien avant, en 2018 avec la libération de Simone Gbagbo et de centaines de partisans de l’ancien régime. Cet acte avait décrispé effectivement l’atmosphère politique. Le président Alassane Ouattara vient de démontrer encore qu’il est un homme de paix, qui fait les choses dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. Il fait les choses pour les Ivoiriens parce qu’il sait qu’en partant, il doit laisser quelque chose de formidable à son pays.

« Construisons la patrie de la vraie fraternité en faisant en sorte que la Côte d’Ivoire soit un pays leader dans le monde »

L’image des Ivoiriens, aujourd’hui, dans la sous-région, en Afrique et dans toutes les régions du monde, s’est fortement améliorée au point où nous sommes devenus des Mondialistes entre guillemets. C’est pourquoi, je voudrais dire grand merci au président Alassane Ouattara d’avoir permis à ses frères et sœurs d’être vraiment heureux en ce début d’année. Les familles encore plus car elles ont vécu une double joie : la victoire des Éléphants à la CAN 2023 et la libération de leurs proches.

Bravo encore au président Alassane Ouattara ! Que Dieu le bénisse, que Dieu lui donne une longévité saine et que Dieu lui donne toujours cette intelligence et cette sagesse pour toujours conduire le navire ivoire.

 Votre mot de fin ?

Je voudrais appeler les Ivoiriens à l’union sacrée autour du développement dans toutes les régions. Comme à Bouaké avec le ministre Amadou Koné, à Agboville avec le ministre Dimba Pierre, à Yopougon avec le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo et comme ailleurs. Et que partout nos différences d’opinions politiques ne nous divisent pas à tel point d’aller à l’affrontement. Non ! 

Que nos différences d’opinions politiques aillent dans l’élan de la consolidation de la paix parce que la différence humaine même est une opportunité divine. Alors, nous ne devons plus jamais déstructurer à nouveau le tissu social. Nous devons toujours demeurer dans la solidarité parce que la Côte d’Ivoire vient de loin et est en train d’aller loin. Surtout, construisons la patrie de la vraie fraternité en faisant en sorte que la Côte d’Ivoire soit un pays leader dans le monde.  

Propos recueillis par Tizié TO Bi

Correspondant régional. 

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