District autonome d’Abidjan : Un an après, le ministre gouverneur Cissé Bacongo fait son bilan et annonce de grands projets pour 2025
Le Ministre-Gouverneur Cissé Ibrahim Bacongonommé par décret présidentiel le 27 décembre 2023, un après sa prise de fonction début janvier 2024, a convoqué les journalistes ce jeudi 16 janvier 2025 autour d’un déjeuner pour faire son bilan et annoncer ses perspectives pour 2025 où il promet s’attaquer durement, notamment contre le désordre dans le secteur du transports dans les 13 communes d’Abidjan.
Connu pour son franc parler, sans faux fuyant, ni langue de bois, le Ministre-Gouverneur Cissé Ibrahim Bacongo a réuni près d’une centaine d’hommes de médias ce jeudi dans la mythique salle de l’hôtel du District d’Abidjan, au Plateau, pour communiqué sur ce qu’il a accompli en un an et dégager les perspectives pour 2025.
Mandaté pour s’attaquer sévèrement contre le désordre urbain, à l’entame de sa conférence de bilan, M. Bacongo à redéfini sa mission qui est de restaurer l’ordre urbain en vue d’améliorer le cadre de vie et le bien-être des populations de la métropole ivoirienne, mais aussi créer les conditions qui vont permettre d’accélérer le développement économique.
Pour mener à bien sa mission qui est un travail collaboratif, a-t-il souligné, M. le Ministre-Gouverneur dit avoir pris attache dès les premières heures avec l’ensemble des treize maires du District autonome d’Abidjan avec pour objectif de toucher du doigt les réalités de ces communes et leur présenter les déclinaisons de sa mission.
En ce qui concerne, les actions menées en 2024 dans le cadre de la lutte contre ce phénomène du désordre urbain, le Ministre-Gouverneur les décliné en trois axes.
En premier le traitement des zones à risque, dont la cartographie a été élaborée dans le cadre du plan ORSEC par l’Office National de la Protection Civile (ONPC). Ces zones incluent des sites exposés aux éboulements, aux inondations, ou encore aux occupations anarchiques qui mettent en danger les populations et dégradent le cadre de vie et sont estimés à 176 sites.
Secondo, la gestion des espaces publics illégalement occupés, notamment, par les commerces exubérants, les installations anarchiques, les gares routières et en troisième position la libération des espaces et voies publics par l’application des textes sur l’interdiction de la mendicité, du commerce ambulant, l’usage des charrettes à bras.
Concernant le premier axe, ce sont environ 20 sites sur les 176 qui ont fait l’objet d’un traitement d’urgence. Ce sont entre autres Boribana, Banco 2, Colombie, Zoo, quartier Abattoir de Port-Bouët… et sans oublier les emprises des hautes tension, a-t-il indiqué.
Pour les deux derniers axes à savoir la gestion des espaces publics illégalement occupés et la libération des espaces et voies publics, au regard de ce qui donné à constater sur le terrain dans la ville d’Abidjan, M. Bacongo s’est demandé s’il a besoin d’insister davantage pour expliquer et justifier les actions menées.
Après avoir exposé en long et en large pendant plus d’une heure les opérations menées, le Ministre-Gouverneur, a affirmé que sans tomber dans une autosatisfaction, les résultats obtenus dans le cadre de l’exécution de sa mission sont plutôt « encourageants ». « Malgré les critiques, les populations que nous croisons dans les rues, sur les chantiers, nous font part de leur satisfaction et nous accompagnent de leurs prières en nous demandant de poursuivre parce que nous sommes sur la bonne voie », a-t-il souligné.
Pour l’année 2025, « les défis majeurs que nous aurons à relever porteront sur le transport, la fluidité routière, la gestion des ordures ménagères, l’aménagement et l’embellissement des espaces publics et les actions sociales et culturelles », a ainsi décliné le Ministre-Gouverneur Cissé Ibrahim Bacongo, par ailleurs Député de Koumassi, une commune du sud de la capitale économique ivoirienne dans laquelle il a laissé ses empreintes en termes de transformation.