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L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) sensibilise les étudiants sur les discours extrémistes

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Côte d’Ivoire: L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) sensibilise les étudiants sur les discours extrémistes

Former des étudiants lucides et engagés, tout en démantelant les relais actifs du djihadisme. Telle est désormais la ligne de front d’une Côte d’Ivoire déterminée à ne pas céder face à la menace.

En collaboration avec l’UFR Criminologie de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) a organisé, récemment, une conférence en vue de sensibiliser les étudiants à la responsabilité citoyenne face aux discours extrémistes. 

Le directeur de l’AILCT a rappelé que l’endoctrinement se nourrit d’incivisme et de désespoir, tandis que l’ambassadrice de l’Union européenne a souligné le rôle des réseaux sociaux dans cette guerre de l’information.

Cette double approche – sécuritaire et éducative – marque un tournant dans la stratégie ivoirienne. Elle démontre une volonté de bâtir un rempart civique contre la radicalisation, au moment où le pays se prépare à une élection présidentielle cruciale.

Pour rappel, le 18 avril 2025, une enquête du journal Le Monde a révélé l’existence d’un réseau actif de recruteurs liés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. 

Ce réseau, formé de Maliens, Burkinabés et Ivoiriens, utilisait des groupes WhatsApp pour diffuser des messages de propagande et recruter de nouveaux membres depuis Daoukro, dans le centre du pays. L’enquête a permis l’interpellation d’au moins quatre individus, tous liés à des katibas sahéliennes, et en lien avec des numéros ivoiriens, y compris à Abidjan. 

Même s’il ne préparait pas directement une attaque en Côte d’Ivoire, ce réseau servait de base de repli et de recrutement, confirmant que la menace s’est déplacée du front militaire au terrain social et numérique. « Le territoire ivoirien est encore vu comme une zone de transit. La question est : pour combien de temps encore ? », s’inquiète une source sécuritaire.

Junior Ouattara

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