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Convention des Nations Unies sur l’eau : Le ministre Laurent Tchagba se réjouit de l’adhésion de la Côte d’Ivoire

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Convention des Nations Unies sur l’eau : Le ministre Laurent Tchagba se réjouit de l’adhésion de la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire est depuis, le mercredi 17 juillet 2024, le 10e pays africain à adhérer à la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux. 

L’information émane, selon le ministère des Eaux et Forêts, d’un communiqué du secrétariat des Nations Unies. Face à l’augmentation du stress hydrique et aux effets du changement climatique sur les ressources en eau qu’elle partage avec ses voisins, la Côte d’Ivoire a adhéré à la Convention des Nations unies sur l’eau, un traité des Nations unies visant à améliorer la gestion commune de l’eau par-delà les frontières. 

Elle est la 53e partie à la convention et le 10e pays africain à adhérer à la convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux, connue sous le nom de convention des Nations unies sur l’eau de 1992.

« Monsieur le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba en sa qualité de gestionnaire des ressources en eau en Côte d’Ivoire, se réjouit de cette adhésion qui est l’aboutissement d’un long processus qui a démarré depuis, le 31 Juillet 2018 », rapporte le ministère. 

Répondre aux besoins en eau d’une population d’environ 30 millions d’habitants, qui croît de 2,5 % par an, représente un défi de taille. Ses ressources en eau étant menacées par l’urbanisation, les effets du changement climatique, notamment la sécheresse et les inondations, tandis que la qualité de l’eau se détériore en raison de la pollution due aux déchets agricoles et industriels, à l’orpaillage illégal et aux eaux usées non traitées.

Selon le dernier rapport sur l’indicateur 6.5.2 des objectifs de développement durable(ODD), en Côte d’Ivoire, seuls 25 % des bassins transfrontaliers sont couverts par des accords opérationnels. Aucun aquifère transfrontalier partagé par le pays n’est couvert par des arrangements opérationnels. 

La Côte d’Ivoire rejoint ainsi le Tchad, le Sénégal, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Togo et le Cameroun, le Nigéria, la Namibie et la Gambie depuis l’ouverture mondiale de cette Convention à tous les États membres des Nations unies en 2016.

Le pays, qui partage 08 bassins fluviaux transfrontaliers (Volta noire, Bia, Tanoé, Comoé, Niger, Sassandra, Cavally et Nuon) avec ses voisins, à savoir le Ghana, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, participera à la 10e session de la réunion des parties à la convention sur l’eau, prévue du 23 au 25 octobre prochain à Ljubljana, en Slovénie.  

Pour rappel, la Convention exige des parties qu’elles préviennent, maîtrisent et réduisent les impacts négatifs sur la qualité et la quantité des eaux transfrontières, qu’elles utilisent les eaux partagées d’une manière raisonnable et équitable et qu’elles assurent leur gestion durable par la coopération. Les parties riveraines des mêmes eaux transfrontières sont tenues de coopérer en concluant des accords spécifiques et en créant des organes communs. 

Reconnaissant qu’une bonne gestion des eaux transfrontière doit être ancrée dans une gouvernance nationale solide, la Convention sur l’eau aide les nouvelles parties à élaborer des plans nationaux de mise en œuvre.

Tizié TO Bi

Correspondant régional

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