La Côte d’Ivoire a essuyé une défaite inattendue face à la Sierra Leone, 0-1, lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le mardi 15 octobre au Liberia. Cette contre-performance, qui fragilise la position des Éléphants dans la course à la qualification, a suscité de vives réactions, notamment celle du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Idriss Diallo.
Dans un message publié sur son compte Facebook après le match, le président de la FIF a tenu à rassurer les supporters . « Notre Commando a perdu son premier match depuis l’avènement du coach Emerse Faé à la tête de l’équipe. Le match fut difficile, le terrain synthétique nous a causé d’énormes problèmes d’adaptation, au point où Seri Michael a dû sortir suite à une blessure à la cheville. », a-t-il déclaré.
Le président de la FIF n’a pas manqué de souligner les attentes élevées autour de cette équipe qui bénéficie d’un soutien important de la part des supporters. « Je comprends la déception de nos supporters qui auraient, sans doute, aimé que nous puissions nous qualifier dès ce soir. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Restons sereins, évitons de stigmatiser les joueurs, l’encadrement ou qui que ce soit… notre devise est : on gagne ensemble, on perd ensemble. », a-t-il ajouté.
Idriss Diallo a également affirmé que des mesures seront prises pour rectifier le tir avant les prochains rendez-vous. « Je tiens à leur dire que cette défaite sera analysée avec soin par le staff technique, et nous en tirerons les conséquences pour mieux préparer les échéances futures, à savoir les deux matchs de novembre. Soyons sereins et gardons à l’esprit que nous sommes premiers de notre poule, et que nous avons encore deux matchs à jouer, dont le dernier au stade Félix Houphouët-Boigny contre le Tchad. Le Commando Ivoire mettra tout en œuvre pour obtenir la qualification au plus vite.»
Le prochain match des Éléphants sera scruté de près par les observateurs du football ivoirien. Une nouvelle contre-performance pourrait accentuer la pression sur l’entraîneur et les joueurs.
Charles Béni
