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CAN 2023: "Alassane Ouattara peut être considéré comme le principal artisan du succès des Éléphants" (OUSSOU Kouamé Rémi) 

Eco et politique

CAN 2023: « Alassane Ouattara peut être considéré comme le principal artisan du succès des Éléphants » (OUSSOU Kouamé Rémi) 

On peut affirmer, aujourd’hui, sans le moindre doute que la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dont la Côte d’Ivoire a été le pays, fut la plus belle. Avant même que le coup d’envoi de cette compétition ne soit donnée en tant que tel, lors de la cérémonie d’ouverture, deux officiels internationaux du sport, et non des moindres, les présidents de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF), dans leur adresse inaugurale respective, affirmaient que cette 34ème édition allait être la plus belle. 

Bon sang, sur quoi comptaient-ils seulement pour tenir de tels propos qui, à n’en point douter, allaient les rattraper si les faits démontraient le contraire? Avaient-ils conscience qu’ils engageaient leur crédibilité et leur honneur si la compétition s’avérait être un flop?

En tout, ils ont eu le courage de le prédire et la réalité ne les a pas trahis. Cette CAN,  notre CAN, fut effectivement la plus belle. Mais, selon vous, qu’est-ce qui est à l’origine de ce succès retentissant? Je vous vois venir avec les arguments du genre Akradjo, prières, etc. J’ai moi-même, dans une vidéo, recommandé le jeûne et la prière pour ceux d’entre nous qui sommes chrétiens.

On dira aussi c’est parce qu’on a limogé le coach Jean-Louis Gasset à la place de qui on a dû mettre Faé Émerse, à l’improviste et que ce dernier, connaissant mieux les joueurs, a su opérer les remplacements nécessaires, au moment où il fallait, ce que Gasset était incapable de faire, sans oublier c’est pratiquement les mêmes individus que Gasset et Faé ont utilisés.

L’origine du succès

On a dit également que les Éléphants, en ayant réchappé à une élimination avant les 1/8 de finale, ne voulaient pas rater cette seconde chance que le Maroc leur a offerte de revenir dans la compétition. 

Enfin, on n’oublie pas non plus la motivation apportée par les nombreux supporters qui n’ont pas hésité à prendre d’assaut les tribunes des six (6) stades, même lorsque la Côte d’Ivoire ne jouait pas.

Toutefois, si le vrai se mêle parfois à l’imaginaire et aux prédictions les plus inimaginables à propos des facteurs explicatifs et même si on peut, peut-être, évoquer leur heureuse combinaison, il est une chose qui fut plus qu’essentielle à la victoire des Éléphants, le leadership exceptionnel du Président Alassane Ouattara.

Le rôle joué par le président Ouattara

Comme un film dont on ne voit que les acteurs, il y a des milliers de personnes qui ont travaillé à la réussite de cet événement. Et le premier d’entre ces personnes de l’ombre, c’est le Président Alassane Ouattara lui-même qui ne faisait, certes, pas partie des 22 joueurs sélectionnés pour arborer le maillot national mais dont le rôle fut plus que déterminant.

Primo, il prit l’engagement ferme d’abriter cette compétition tout en sachant les nombreux sacrifices qui vont avec et qui ne seront pas necessairement au goût de tous. Secundo, ayant donné sa parole qu’il considère comme sacrée, il mit tout en œuvre pour préparer méthodiquement et minutieusement le terrain, en amont. 

Et pour s’assurer que tout devra se dérouler comme prévu, il a même appointé un Premier Ministre pour la circonstance, sur la base de ses exceptionnelles performances lors des Jeux de la Francophonie, en 2017, lorsqu’il était encore Gouverneur du District d’Abidjan. 

Qui l’aurait cru si ce n’est le premier capitaine des Éléphants?

En aval, aidé de son épouse, la Première Dame, Dominique Ouattara, il ne cessa de réitérer sa confiance aux garçons, n’hésitant pas à leur adresser des messages de motivation, au moment où ceux-ci en avaient le plus besoin, surtout après les deux défaites subies, coup sur coup, contre le Nigeria et la Guinée équatoriale. 

On n’a pas idée du pouvoir que ces mots ont eu sur le moral des joueurs et l’issue heureuse de la compétition. Ainsi, par son leadership exceptionnel, son sens du management et son optimisme à toute épreuve, Alassane Ouattara peut être considéré comme le principal artisan de ce succès des Éléphants. On connaît la suite!

Au terme d’épiques confrontations respectivement contre les « Lions de la Teranga », du Sénégal, en 1/8 de finale, les « Aigles » du Mali, en 1/4 de finale, les Éléphants ont fini par disposer assez aisément des « Léopards » de la République démocratique du Congo (RDC), en 1/2 finale avant de s’offrir le scalpel des « Super Eagles » du Nigeria, en finale, lors même qu’ils ont été battus en phase de poule par la même équipe. Qui l’aurait cru si ce n’est le premier capitaine des Éléphants?

OUSSOU Kouamé Rémi 

Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké. 

Expert en développement professionnel. 

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