Agboville : Les élèves du lycée moderne 3 instruis sur les éco-gestes
À l’initiative du Conseil scolaire des délégués d’élèves(CSDE) du lycée moderne 3 d’Agboville, les élèves dudit établissement ont été instruits, mardi 12 février 2025, à des éco-gestes. C’était lors de la première édition de la journée traditionnelle, tenue dans l’enceinte de l’établissement secondaire public du chef-lieu de la région de l’Agnéby-Tiassa.
« Nous avons décidé d’organiser une journée culturelle pour montrer aux élèves que malgré la modernisation, on doit rester attachés à nos cultures. Notre objectif principal est de montrer l’importance de la tradition, de la culture aux élèves et à la nouvelle génération. Cette journée n’est pas seulement une occasion de célébration, mais aussi de renforcer les liens entre nous dans la joie et la fraternité », a expliqué Zoukpé Aya Rose Marie Belmond, déléguée du CSDE du lycée moderne 3 d’Agboville.
Des prestations, une conférence et un grand défilé des différents grands groupes ethniques de la Côte d’Ivoire, que sont les Akan, les Krou, les Mandé et les Gour, ont été les temps forts de cette belle célébration. Prenant la parole, le proviseur du lycée moderne 3 d’Agboville, Yvette Séka Guy a salué l’initiative du CSDE.
« La journée culturelle organisée par le CSDE à travers le port des tenues traditionnelles, s’inscrit dans le cadre de récréer un peu les personnels administratif, d’encadrement, enseignant et les élèves. Elle permet aux apprenants d’oublier un tant soit peu leurs cahiers et livres à quelques heures des congés de février. On a vu que ça pouvait permettre aux élèves de se décontracter un peu. (…) La préservation d’un environnement sain dans un établissement scolaire occupe aussi une place de choix. C’est pourquoi, nous avons invité le directeur régional de l’Environnement pour nous parler un peu de l’assainissement de notre école », a-t-elle confié.
L’année dernière, le CSDE du lycée moderne 3 d’Agboville avait organisé une journée « Sans sac »(venir à l’école toute une journée mais son sac de l’école). Pour le conférencier du jour, colonel Blé N’Dou Henri-Pascal, chacun doit accomplir des éco-gestes dans sa vie de tous les jours afin de préserver durablement notre planète.
« Ce sont les gestes que les élèves doivent faire depuis la maison jusqu’au sein de leur établissement. Nous avons conseillé aux élèves à leur réveil d’abord de prendre soin de leur chambre en dressant leur lit, balayant leur chambre et en mettant leur lieu d’habitation dans un état de propriété. Ensuite, nous les invitons chaque jour à laver leurs tenues scolaires et leurs habits et eux-mêmes à se lever avant de prendre le chemin de l’école. Une fois à l’école, en salle de classe, avant le début des cours, ils doivent balayer la salle de classe.
Après avoir balayé la salle de classe, réunir les ordures et les déposer dans la poubelle. Après le balayage, j’ai demandé aux élèves, surtout ceux qui sortent en dernière position de la salle de classe, d’éteindre la lumière, d’également fermer les robinets après usage. Surtout, d’éviter le gaspillage que ce soit en électricité ou en eau. Comme aujourd’hui c’est la semaine culturelle, nous leur avons demandé qu’à la fin de la cérémonie, chacun d’entre eux doit nettoyer l’établissement, ramasser les déchets plastiques, les déchets ménagers, les feuilles et tout ce qui va encombrer l’espace qui a servi à leur manifestation.
Voici quelques gestes simples que nous avons demandés à nos élèves du lycée moderne 3 d’Agboville », a rappelé le directeur régional de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique de l’Agnéby-Tiassa, à l’issue de la cérémonie. L’objectif de la communication sur les éco-gestes, selon le colonel Blé N’Dou Henri-Pascal, est de permettre aux enfants d’éviter certaines maladies.
« Quand ils vivent dans un environnement sale, où il y a de l’insalubrité, ils peuvent contracter les maladies diarrhéiques. Ils peuvent contracter également des maladies comme le paludisme et la fièvre typhoïde. C’est donc pour eux-mêmes, leur propre santé, la santé du milieu éducatif, la santé de leurs parents. Parce que, lorsque quelqu’un tombe malade dans la famille, cela nécessite une sortie d’argent pour le soigner. C’est également, une perte de temps. Plutôt que de venir au cours pour apprendre, l’élève étant malade, va se rendre dans un centre de santé pour se faire soigner. Il manque des cours et cela pèse juste sur son rendement scolaire. Comme vous le constatez, tout cela concourt au bien-être des élèves », a-t-il insisté.