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Supposé détournement de 100 milliards Fcfa au ministère de la Construction - Bruno Koné blanchit ses collaborateurs : "Aucun franc de ces transactions ne passe par nous"

Droits de l’Homme 

Supposé détournement de 100 milliards Fcfa au ministère de la Construction – Bruno Koné blanchit ses collaborateurs : « Aucun franc de ces transactions ne passe par nous »

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Côte d’Ivoire (MCLU), Bruno Koné, a levé un coin de voile sur l’affaire dite de détournement de la somme de 100 milliards FCFA par des cadres de son département ministériel. D

« D’abord avec le prix à ce jour du M2 dans cette zone, ensuite parce qu’en matière foncière, le bien ne disparait pas et que les juridictions, le Conseil d’Etat en particulier, ont le pouvoir d’annuler une décision administrative, si celle-ci est jugée irrégulière ou illégale. L’affaire que vous évoquez relève d’une demande d’ACD introduite en 2015, et traitée dans la période 2019/2020 alors que 3 sur les 4 collaborateurs inculpés ont pris fonction entre février et juin 2020. Qu’en est-il des accusés principaux, ceux qui ont introduit les demandes d’ACD auprès du MCLU ? Les questions sont nombreuses, mais je m’arrêterai pour le moment ici », a réagi Bruno Koné lors d’une interview accordée, récemment au quotidien gouvernemental, Fraternité Matin. 

Une réponse relative à une question au sujet de l’inculpation, mi-janvier, de quatre responsables du ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Côte d’Ivoire (MCLU), pour « faux et usage de faux en écriture commis dans des documents administratifs portant sur la somme de 100 milliards FCFA ».

Alors qu’aucune preuve des transactions économiques, ne montre, jusque-là, la culpabilité des personnes inculpés, certains individus continuent de s’acharner contre Bamba Daouda, Diallo Abdoulaye, Kra Kouma et Hubert Kadjo Yomafou. 

Une machination montée de toutes pièces

À ce sujet, la réaction du ministre Bruno Koné est sans équivoque. «Des demandes d’explication ont été adressées aux collaborateurs concernés, j’ai pris le temps de les entendre et une enquête interne a été menée. Tout ce que je peux me permettre de dire, sans entrer dans le détail des dysfonctionnements relevés, c’est que les transactions en matière foncière se traitent entre des détenteurs de droit coutumier ou les communautés villageoises, d’une part, et les acquéreurs ou aménageurs, d’autre part », rappelle le ministre. 

Puis de renchérir: « les aspects financiers de ces transactions ne passent jamais par le ministère, même dans le cas de conventions tripartites où le ministère n’est associé que pour donner son quitus sur les aspects domaniaux. Aucun franc de ces transactions ne passe par nous», rassure Bruno Koné. 

Comment expliquer donc les accusations de détournement portées ces cadres ? Où sont les preuves des transactions économiques qui les incriminent ? Cette affaire est sans aucun doute, une machination montée de toutes pièces, sans réelles preuves tangibles, pour ternir l’image de ces hommes qui se sont toujours dévoués, corps et âme, dans la transparence, à servir loyalement et professionnellement leur pays. 

Junior Ouattara

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