Approché par la presse au terme de l’atelier tenu du 15 au 16 février 2024, à Agboville, Marcos N’Goran Koffi, coordonnateur national du projet « La dimension sociale de la transition écologique » pour le compte de l’OIT (Organisation internationale du travail), qualifie le bilan du plan d’actions 2023 de positif. Parce que, selon lui, toutes les activités prévues ont été réalisées.
«Nous avons en accord avec le comité de pilotage, mis en œuvre toutes les activités tout au long de l’année. Les partenaires que sont le gouvernement de Côte d’Ivoire, les travailleurs et les employeurs, le bailleur (la France) et les bénéficiaires ; tout le monde est satisfait que le projet ait atteint les objectifs qui lui étaient assignés, dans les limites des financements disponibles. Le bilan est donc positif au niveau des trois axes du projet », a-t-il révélé.
À en croire Marcos N’Goran Koffi, des rencontres d’échanges avec le corps préfectoral, les chefs de village; des ateliers de renforcement de capacités sur l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et l’impact des politiques de transition écologique sur les populations, organisés dans plusieurs villes à l’intention des employeurs, des travailleurs et des membres du gouvernement; sont les principales activités menées.
« Un projet pilote de la transformation de déchets de manioc en biogaz et en bio charbon était prévu. Nous l’avons expérimenté avec les plateformes manioc du Gbêkê et du Bélier, et cela a été vraiment un succès. Les femmes ont été formées dans la production du charbon avec les épluchures de manioc et l’amidon de manioc. L’eau de manioc est utilisée pour produire du biogaz. Nous l’avons fait pour montrer que la transition écologique marche », s’est-il vanté.
Financé par le gouvernement français, le projet « La dimension sociale de la transition écologique » se déroule au Nigeria, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Objectif spécifique
Son objectif est de mobiliser les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs, ainsi que les partenaires du développement pour accélérer l’action climatique grâce au travail décent et à la transition juste pour tous. Notons que l’atelier a aussi servi de cadre pour l’élaboration des perspectives pour l’année en cours et au-delà.
« La fin du projet étant prévu en 2024, les bailleurs de l’Organisation internationale du travail (OIT) ont en perspective de faire un prolongement du projet jusqu’en 2025. Il a eu des discussions autour d’une deuxième phase du projet.
Un certain nombre d’activités ont été proposées dans le cas où nous sommes d’accord pour continuer le projet en Côte d’Ivoire. L’OIT part avec un lot d’activités, avec des directives bien claires de ce que l’Etat de Côte d’Ivoire compte faire dans le domaine de la transition écologique », a confié le coordonnateur national.
« La finalisation du catalogue des emplois verts pour 2025 ; la vulgarisation du GJAM (Green Job Assessment Model), qui un modèle d’évaluation des emplois verts auprès des décideurs ; le renforcement des capacités de l’équipe GJAM concernant le volet recherche.
Au niveau des travailleurs, des séances de sensibilisation de masse ; des ateliers au niveau ministériel, avec les chefs de village, les ONG, les associations de jeunes et de femmes seront organisés », a conclu Marcos N’Goran Koffi.
Tizié TO Bi
Correspondant régional