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Culture et société

Côte d’Ivoire : Rebecca Yao en guerre contre les stéréotypes sur le riz local

Depuis quelques jours, l’on constate une hausse des prix du riz sur le marché en Côte d’Ivoire suscitant une grosse inquiétude chez les populations. Dans certains magasins et boutiques, le coût du sac de ce produit de grande consommation est passé du simple au double. Toute chose qui laisse croire à une pénurie sur le marché, suscitant aussitôt la question de la consommation du riz local.

Présidente de l’association « Diabo Ville Emergente », Mme Rebecca Yao qui a fait de l’autonomisation de la femme, son principal cheval de bataille, est foncièrement engagée dans la promotion du riz local. Face aux nombreux préjugés qui pèsent sur le riz local, faisant croire que ce riz est plus cher que le riz importé, la dame de fer de Diabo, a engagé une bataille médiatique. Ainsi donc, dans une publication sur les réseaux sociaux, la présidente de l’association « Diabo Ville Emergente » a décidé de briser les idées reçues sur le riz local.

« LOCAL ne veut pas dire MOINS CHER. Tout ce qui est bon a un coût, la QUALITE à un Coût, qu’il faut accepter de supporter. OBTENIR une certaine QUALITE exige un TRAITEMENT SPECIFIQUE, avec des équipements adaptés et qui ont un coût qu’il faut intégrer au prix de vente.

Le RIZ LOCAL comme le riz importé, a un Coût de PRODUCTION qui est FONCTION de plusieurs FACTEURS :

La qualité de la SEMENCE, du coût du LABOUR, des produits phyto sanitaires, de la MAIN d’OEUVRE, le STOCKAGE, la transformation, la qualité de l’EQUIPEMENT de TRIAGE, de DECORTICAGE, de POLISSAGE. Il y a du RIZ LOCAL pour TOUTES les BOURSES en fonction de l’EXIGENCE de QUALITE.

Mais il est avéré qu’avec les outils de l’agriculture mécanisée, des subventions pour les intrants, le volume de production augmente, les coûts de production baissent, et le PRIX de VENTE du riz local peut être aussi REVU à la BAISSE.

Pour l’instant malheureusement, tous les groupements de riziculteurs sur le territoire national n’ont pas tous les équipements et subventions ; mais le gouvernement de Côte d’Ivoire y travaille », a déclaré Rebecca Yao non sans inviter les Ivoiriens à consommer le riz local « N’ZRAMA DE DIABO ».

Par David YALA

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