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Côte d’Ivoire : La vérité sur la guerre menée par des influenceurs montés par des concurrents contre la marque Vody 

Depuis le déclenchement de l’affaire relative à la drogue « Kadhafi » qui mine les milieux des jeunes actuellement en Côte d’Ivoire, des individus poussés par des concurrents commerciaux, ont profité pour lancer une sorte de « fatwa » contre la boisson alcoolisée Vody. Explications ! 

Alors qu’il n’existe aucun Arrêté interdisant la vente de la boisson alcoolisée Vody sur le marché ivoirien, certaines personnes, mues par des raisons qu’elles seules savent, ont pris le pari de faire retirer ce produit du marché. 

Des vendeurs et distributeurs de Vody, font l’objet de saisies de leurs marchandises alors que la marque de boisson ne fait l’objet d’aucune décision d’interdiction par les autorités compétentes. 

La traque contre la boisson, est même entretenue par certains influenceurs dont les commentaires sur les réseaux sociaux, trahissent une certaine complicité avec des marques concurrentes afin de voir retirer du marché ivoirien la boisson Vody. 

Un acharnement qui vise à nuire aux activités des commerçants et distributeurs de Vody

« Qui a autorisé à la vente en Côte d’Ivoire les boissons dénommées Vodys, Calao, Exo, etc », s’interroge un influenceur après avoir vainement tenté de démontrer que la boisson Vody est dangereuse pour la santé, mettant ainsi en doute les compétences et la crédibilité d’une structure ivoirienne comme Codinorm dans la capacité de certifier ce produit. 

La vérité est que cet acharnement vise à nuire aux activités des commerçants et distributeurs de la boisson Vody, déjà victimes d’actions de saisies de marchandises à travers le pays, au profit de leurs concurrents, alors qu’ils disent disposés de toutes les autorisations légales pour distribuer et commercialiser leur marque sur toute l’étendue du territoire national.

«Ça fait 10 ans que nous vendons les produits Cody’s, et 6 ans que nous faisons Vody. Vody est parti de souvenirs de l’époque où, jeunes, nous allions en boîte et nous prenions du Johnny, avec un accompagnement», explique l’un des porte-parole des commerçants.  

Documents à l’appui, il indique que la boisson est contrôlée régulièrement par les services compétents, ajoutant que Vody respecte toutes les procédures de production de mise sur le marché. 

« Cette situation doit cesser… « 

Ce commerçant s’étonne que, pendant que Vody (dosé à 18% d’alcool) est traqué et saisi, des boisions du même type et ayant les mêmes caractéristiques, continuent d’être vendues librement.

En effet, tout serait parti de publications sur les réseaux sociaux où des jeunes sont aperçus dans des vidéos, consommant du Tramadol avec une boisson présentée comme du Vody. Les commerçants perçoivent cela comme de l’intox visant à justifier cet harcèlement et ces intimidations illégaux contre leur commerce. 

«Nous avons peur de faire des provisions de Vody. Nous vendons des boissons du même type, qui ne rencontrent aucun problème. Si l’objectif est d’interdire la boisson pour protéger la jeunesse, cela ne règle rien puisque le même type de boisson est vendu par nous. En plus, il faut le faire sur des bases légales et réglementaires. On ne nous présente aucun papier et la boisson est saisie. Cette situation doit cesser surtout que nous n’avons reçu aucune décision. Comment peut-on se lever pour opérer des saisies sans aucun document ? », s’interroge notre source. 

Alors qu’approchent les fêtes de fin d’année, les distributeurs de Vody souhaitent que cessent ces saisies et autres actions d’intimidations qui perturbent les ventes et suscitent la psychose dans leur rang. 

Junior Ouattara

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