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Côte d’Ivoire : Ces Bénévoles qui contribuent au succès de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2023)

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Côte d’Ivoire : Ces Bénévoles qui contribuent au succès de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023)

Démarrée le 13 janvier 2024, la 34è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) dont l’apogée est prévue pour le dimanche 11 février au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, est en passe de gagner le pari d’être la plus belle CAN jamais organisée, comme l’ont toujours souhaité, les autorités ivoiriennes, avec à leur tête le président de la République, Alassane Ouattara.

Parmi les contributeurs clés à la réussite de la CAN Côte d’Ivoire 2023, se positionne en première ligne, la jeunesse ivoirienne de toutes obédiences. Au nombre de 30 000 jeunes dont 10 000 volontaires et 20 000 bénévoles, ces jeunes hommes et femmes dont l’âge varie entre 18 et 40 ans, ont pour mission de veiller à la réussite de l’organisation de la 34ème Coupe d’Afrique des Nations de football.

La mobilisation des volontaires (10 000) est du ressort du COCAN (Comité d’organisation de la CAN), pendant que celle des 20 000 bénévoles, est confiée au Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service civique.

Les 20 000 bénévoles proviennent de 5 villes hôtes de la CAN (Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, San-Pédro et Korhogo). Sont ajoutées à ces villes, d’autres localités de l’intérieur du pays concernées par ce programme. Pour la réussite de leur mission durant la CAN, tous les bénévoles ont été formés avant leur déploiement sur le terrain.

Les modules qui leurs ont été dispensés, couvrent des thèmes cruciaux tels que la responsabilité citoyenne du bénévole, l’éducation à la communication et l’initiation au tourisme, la sécurité routière, l’environnement, ainsi que la sensibilisation aux violences et au harcèlement en milieu de travail, y compris les aspects liés au genre. Les bénévoles interviennent aux alentours des stades, dans les fans zones et divers lieux de regroupement des supporters (villages Akwaba ou CAN).

Coordonnateur des programmes à Abobo, Anyama et Ebimpé, Nipi Mel Daniel se satisfait des prestations de ces jeunes baptisés «Bénévoles de la CAN ». Il a, dans sa zone, 2107 bénévoles dont 1421 à Abobo, 586 à Anyama et 100 bénévoles à Ebimpé. Il raconte comment ceux-ci ont vécu le match opposant la Côte d’Ivoire aux Aigles du Mali, comptant pour les quarts de finale.

« La semaine passée, ce qu’on a fait, c’était une sensibilisation sur l’hospitalité et surtout le fair-play. Parce que les esprits étaient trop surchauffés. Donc les bénévoles ont sensibilisé la population au respect des règles du jeu. Etant donné que le football est un jeu, il faut accepter la défaite. Cela n’amène pas à s’entretuer. Donc à l’approche des matchs des Eléphants, c’est ce message que nous laissons aux bénévoles pour le véhiculer à la population », dit-il.

Puis de renchérir : « Lors du match contre le Mali, certaines populations ont confié à nos bénévoles que si on ne faisait pas attention dans certains endroits, il y aurait des risques. Nous avons donc passé le message aux forces de l’ordre qui sont montées en première ligne, et vous avez vu que tout s’est très bien passé», se réjouit-il.

Coordonnatrice de la zone Koumassi, Marcory, Port-Bouet et Treichville, Hortense Kouadio abonde dans le même sens que son collègue d’Abobo-Anyama. Selon elle, tout se passe bien sur le terrain depuis l’ouverture de la CAN.

Environ 300 bénévoles sous sa charge, sont répartis sur différentes zones d’Abidjan sud, notamment au Canal aux bois et au Palais de la Culture à Treichville ; aux terrains d’Anoumanbo et Konan Raphael à Marcory ; à l’Agora de Koumassi et à la place InchAllah, etc.

« Ils sont dans les différents villages CAN où les spectateurs viennent de partout pour assister aux matches sur écran géant. Ils prêtent mains fortes aux organisateurs mais principalement, ils font de la sensibilisation sur certaines thématiques concernant la drogue, la cohésion sociale, les VBG, etc. Leur rôle, c’est de porter des messages de sensibilisation aux populations vu que lors des matchs, il y a de l’affluence », explique Mme Kouadio.

« Jusqu’à présent, nous avons de bons retours au niveau des populations car certains spectateurs des fans zones, disent qu’il y a des informations qu’ils n’avaient pas. Par exemple au sujet des violences basées sur le genre (VBG), l’immigration mal préparé aussi. Avec les bénévoles, ils ont de nouvelles informations. Ces bénévoles jouent un rôle majeur dans la CAN certes, mais au-delà », se félicite Nipi Mel Daniel.

Pour le Coordonnateur des programmes à Abobo, Anyama et Ebimpé, ce programme doit continuer, même après la CAN ‘’parce qu’il y a des informations que la population n’a pas’’. Reste à savoir si son message sera entendu par les autorités compétentes. En attendant, vive la CAN de l’hospitalité en Côte d’Ivoire!

Par David YALA

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