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CAN Côte d'Ivoire 2023: 40 ans après 1984, les Éléphants vont-ils donner raison à Houphouët-Boigny ? 

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CAN Côte d’Ivoire 2023: 40 ans après 1984, les Éléphants vont-ils donner raison à Houphouët-Boigny ? 

C’est à nouveau l’insoutenable et habituel suspense. Les Ivoiriens sont retombés dans la chronique crise des nerfs à laquelle ils demeurent exposés: l’apoplexie. « Rien n’est encore perdu », « Ce n’est pas fini », etc. titrent, à l’instar de leurs compatriotes, les journaux de ce vendredi 19 janvier 2024. N’est-ce pas que « découragement n’est pas ivoirien!? » 

Le chef de l’État Ouattara est, lui-même, monté au créneau sur les réseaux sociaux. Il a mis le placebo en exprimant sa fierté malgré le parcours en dents de scie des Éléphants de Côte d’Ivoire défaits, le 18 janvier, par les Green Eagles du Nigeria.

Et plane le spectre de la 14è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 1984 (4 au 18 mars) en Côte d’Ivoire: deux défaites et une victoire contre le Togo (3-0) à l’ouverture ayant entraîné l’élimination du pays de la phase finale. 

« Nos joueurs sont encore des Éléphanteaux »

« Nos joueurs sont encore des Éléphanteaux, » avait justifié Félix Houphouët-Boigny pour panser les plaies. Quarante ans plus tard, le même scénario veut se dessiner à l’identique, à la 34è édition de la CAN (13 janvier-11 février 2024), en terre ivoirienne. 

Une victoire à l’ouverture, le 13 janvier, contre la Guinée-Bissau (2-0) et une défaite au deuxième match, le 18 janvier, contre le Nigeria (0-1). En attendant, dans la fébrilité et la fièvre, le dernier match du premier tour contre la Guinée équatoriale, le lundi 22 janvier. Et ça passe ou ça casse.

Et tout le monde, de la CAF à l’État ivoirien, retient son souffle. La CAN « classe coupe du monde FIFA », annoncée par la Confédération africaine en raison de la qualité des ouvrages, est gravement troublée par le scandale de la billeterie. 

La déception à l’horizon s’annonce profonde

Et si, pour ne pas arranger les choses, le pays organisateur venait à être éliminé dès le premier tour, en dépit du lourd investissement de 500 milliards de FCFA, la « plus belle CAN (promise) de toutes les éditions » risquerait d’être frappée du sceau de la honte. 

La déception à l’horizon s’annonce profonde. Et des je-m’en-foutistes supporters ivoiriens, dans leur insouciance et leur démission, ont déjà pris les devants pour banaliser le probable fiasco, en chantant déjà: « Ivoiriens oooh. On s’en fout oooh. On n’a pas pas gagné. On s’en fout ». Et quand on fait son lit, on se couche.

F. M. Bally

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