Afrique du Sud: L’Honorable Mariam TRAORÉ prend part aux festivités des 20 ans du Parlement panafricain
La Vice-présidente des femmes parlementaires de l’Union Africaine (PAP), l’honorable Mariam TRAORÉ séjourne depuis dimanche 30 juin 2024 en Afrique du Sud où elle prend part, à Midrand, aux festivités des deux décennies du Parlement panafricain, sous le thème : « Refléter le voyage et tracer la voie à suivre ».
Ouvert le 18 mars 2004 à Addis-Abeba, en Éthiopie, le Parlement panafricain célèbre ses 20 années d’existence cette année 2024 en Afrique du Sud, sous le thème: « Refléter le voyage et tracer la voie à suivre ». Représentant la Côte d’Ivoire à ce Parlement depuis une dizaine d’années, l’honorable Mariam TRAORÉ prend part à ces festivités de l’institution parlementaire panafricain.
Prenant la parole à la 3ème session ordinaire du 6ème parlement panafricain à Midrand, en Afrique du Sud, Russell Dlamini, Premier Ministre d’Eswatini, a exhorté, ce lundi, les nations africaines à adopter des systèmes démocratiques nationaux et à adopter la philosophie d’Ubuntu.
Il a déclaré que la démocratie occidentale prévalente n’a pas entièrement profité à l’Afrique et à son peuple. Russell Dlamini s’est concentré sur « Déballer la question du panafricanisme » et sur le rôle du Parlement panafricain. Il a souligné que depuis mai 1963, lorsque 32 chefs d’État africains se sont réunis à Addis-Abeba pour créer l’Organisation de l’unité africaine (OUA), plus tard l’Union africaine (UA), la vision était toujours d’une Afrique unie et autodéterminée.
La Charte de l’OUA a mis l’accent sur la liberté, l’égalité, la justice et la dignité comme étant essentiels pour réaliser les aspirations des Africains. Le panafricanisme visait à promouvoir la compréhension et la coopération, transcendant les différences ethniques et nationales, enracinés dans le socialisme et l’unité africains.
S.E. Dlamini note que le système démocratique étranger n’avait pas réussi à apporter la paix, la stabilité et la prospérité à l’Afrique. Il a fait remarquer que cela entraîne souvent de fréquents changements de leadership, de partisans et d’instabilité, recyclant les dirigeants sans transformer les sociétés.
Pour le Premier Ministre d’Eswatini, il faut des systèmes nationaux qui unissent les Africains et se concentrent sur la croissance, le développement, la paix et l’unité.